Orale de français

📜 Les Caractères - La Bruyère

Portrait d’Acis

Comment le moraliste, à travers le personnage d'Acis, dresse un portrait satirique des Précieux, et au-delà de ce type humain, de la vanité humaine ?

  1. l1 à 6 : Un dialogue sur le vif avec un homme au discours intelligible
  2. l6 à 10 : Elargissement du propos, caricature s'un type humain, le Précieux
  3. l10 à 14 : Le conseil du moraliste à Acis et au lecteur

Fragment 74

Comment dans ce texte satirique, La Bruyère utilise-t-il un regard étranger, faussement naïf, pour critiquer la superficialité de la société de Cour ?

  1. l1 à 6 : Inversion des rôles jeunes-vieux
  2. l7 à 14 : Critique de la superficialité par la mise en scène de sois
  3. l14 à 22 : Critique social et religieuse fondé sur une société du spectacle

Portrait de Pamphile

Comment La Bruyère fait-il la satire de la société de Cour en dressant le portrait d'un courtisan grossier, opportuniste et vaniteu ?

  1. l1 à 5 : Portrait d'un coiurtisan hautain et inaccessible, prétentieux
  2. l6 à 14 : L'archétype de l'homme de Cour orgueilleux et méprisant qui singe les Grand
  3. l14 à 21 : Le spectacle vivant au service de la satire

Acte II scène 4 - Le Misanthrope

Comment à travers ce jeu de salon mis en scène par Célimène, Molière critique-t-il la cruauté et l'hypocrisie de la "comédie sociale" ?

  1. l59 à 68 : Portrait de Cléon, l'honnête homme et le bon hôte
  2. l69 à 85 : Portrait de Damis, caricature de l'homme d'esprit
  3. l86 à 93 : Célimène se laisse emporté par l'amour du bel esprit jusqu'à une forme de méchanceté

💔 On ne badine pas avec l'amour - Alfred de Musset

Acte II scène 5

Comment dans cette tirade lyrique, pathétique et polémique, Perdican utilise-t-il le langage avec stratégie et sincérité pour obtenir un aveu de Camille ?

  1. l1 à 10 : Colère de Perdican fasse à l'hypocrisie des religieuses qui ont manipulés Camille
  2. l11 à 21 : Eloge de l'amour qui transcende l'imperfection des êtres humains

Acte III scène 3

Comment Musset met-t-il en scène un jeu cruel de badinage, entre mensonge et sincérité, qui etrave l'aveu amoureux au lieu de le déclencher ?

  1. l1 à 8 : Interrogations et trouble de Camille qui attend son rendez-vous
  2. l9 à 22 : Scène cruelle de séduction de Rosette destinée à piquer la jalousie de Camille
  3. l23 à 39 : L'amour idéal défini par Perdican, opposition de deux types féminins

Acte III scène 8 (1)

En quoi cette scène constitue-t-elle une déclaration d'amour tragique qui repose sur deux coups de théâtre ?

  1. l1 à 5 : Un questionnement de protagonistes qui amorçent une évolution vers une prise de conscience
  2. l6 à 19 : Premier coup de théâtre :
    Des aveux pleins d'espoir mais tardifs et marquer par le sceau des désenchantement
  3. l20 à 34 : Deuxième coup de théâtre :
    L'apparition et la mort de Rosette qui font basculer la scène d'amour en scène d'adieu

Acte III scène 8 (2)

Comment dans cette scène de badinage, Silvia, en stratège, joue-t-elle avec orgueil des masques de la condition sociale et du langage pour asseoir une forme de domination ?

  1. l1 à 13 : Badinage de Silvia suite à la demande d'explication de Dorante
  2. l14 à 26 : Tirade pathétique et stratégique de Silvia qui se projette dans un avenir où elle aurait été abandonnée par Dorante tout en avouant son amour
  3. l27 à 30 : Triomphe de la stratégie de Silvia = déclaration enflammée de Dorante

📚 La Peau de Chagrin - Honoré de Balzac

Portrait de Raphaël

Comment Balzac dresse-t-il le portrait d'un personnage à la fois fascinant et inquiétant, incarnation d'un destin tragique et symbolique ?

  1. l1 à 6 : Le portrait d'un être mystérieux et tourmenté
  2. l6 à 16 : Une apparence qui résiste à l'interprétation, un personnage dévoré par une passion morbide
  3. l16 à 27 : Un basculemetn imminant dans le vice : Raphaël, un ange au bord du gouffre

Le réveil après l’orgie

Comment le romancier se livre à une méditation pessimiste sur la noirceur de l’âme humaine , à travers ce tableau infernal d’un lendemain de débauche où les masques tombent?

  1. l1 à 15 : Un portrait à charge des convives qui contraste avec la fête nocturne
  2. l16 à 22 : Un spectacle horrifiant : le désenchantement, la révélation des réalités sous les masques
  3. l22 à 29 : Une révélation sur la perversité de la nature humaine : une scène infernale

L’accomplissement du destin de Raphaël

Comment le romancier met-il en scène de manière spectaculaire l'accomplissement du sombre destin de son personnage principale ?

  1. l1 à 17 : Une trrible révélation, une scène paroxystique
  2. l18 à 30 : Une scène d'épouvante
  3. l31 à 43 : Un dénouement mélodramatique : Eros et Thanatos

L’Oeuvre (Zola)

Comment Zola met en scène l’ambiguïté de l’énergie de l’artiste , créatrice et destructrice , qui le mène de l’exaltation de la création au désespoir lié à l’échec ?

  1. l1 à 7 : Un artiste énergique en pleine création
  2. l7 à 13 : La promesse d'un chef d'oeuvre
  3. l14 à 25 : De la dé&silusion à la destruction

🌟 Les Cahiers de Douai - Arthur Rimbaud

Ophélie

Comment Rimbaud s’approprie-t-il un mythe littéraire , faisant d’Ophélie son double, pour évoquer la condition du poète ?

  1. Section I : La hantise d’Ophélie :
    Une femme-fleur (première strophe)
    Un poème-chant funèbre (strophes 2 à 4)
  2. Section II : Le poème s’adressant à une morte / le discours du poète adressé à Ophélie
  3. Section III : Le poète-témoin / le témoignage du poète

Roman

Comment , construit sur l’ambivalence du mot du titre , ce poème mêle- t-il le lyrisme et le romanesque à l’humour et à l’autodérision , participant ainsi à un renouvellement du genre poétique ?

  1. Première section : L’insouciance adolescente sous les tilleuls de la promenade
  2. Deuxième section : les premiers émois amoureux au sein de la nature
  3. Troisième section : La rencontre d’une jeune fille / un roman d’amour
  4. Quatrième section : le dénouement/ l’épilogue en forme de chute

Le Dormeur du Val

Comment Rimbaud s’émancipe-t-il des codes du sonnet pour rendre hommage à une jeunesse sacrifiée

  1. Premier quatrain : un cadre idyllique
  2. Second quatrain : l’apparition du jeune soldat
  3. Premier tercet : la description du soldat endormi
  4. Second tercet : la révélation finale / Un poème construit sur une chute

L’Huître (Ponge)

Comment, dans ce poème en prose allégorique, Ponge rend-il hommage avec sérieux et humour aux choses les plus humbles, tout en poursuivant une réflexion sur la création poétique ?

  1. l1 à 5 : Présent de vérité générale -> description
    Définition de l’huître : un monde clos (l1 et 2)
    « Recette » pour pénétrer à l’intérieur de la coquille , qui résiste ( Lignes 2 à 5 ,jusqu’à « halos »)
  2. Description de l’intérieur de l’huître : un microcosme / alchimie poétique
  3. Dernière phrase (conclusive) : éloge de l’huître ( et du travail du poète) = de cette matière rugueuse et de ce travail ingrat ( l’ouverture) peut résulter une perle

🧠 Grammaire – notions essentielles

La négation

Syntaxique

"NE"

  • Totale → « pas »
  • Restrictive → « que »
  • Partielle → « personne, rien, jamais... »

Lexicale

"NE"

  • Préfixe → « in-, dé-, mal- »
  • Interne → changement du mot : « perdre » → « conserver »
  • Antonyme → « chaud » → « froid »

L’interrogation

INTERROGATION
INTERROGATION DIRECTE
(Avec ?)
Totale
(oui / non)
NiveauExemple
Familier"Est-ce que ? "
SoutenuInversion Sujet / Verbe
Partielle
(élément précis)
NiveauExemple
Familier"Est-ce que ? "
SoutenuInversion Sujet / Verbe
INTERROGATION INDIRECTE
(Avec .)
Totale
introduite par "si"
(oui / non)

Ex : Je me demande s’il vient.

Partielle
mot interrogatif
(élément précis)

Ex : Je me demande pourquoi il part.

Les propositions subordonnées circonstancielles

Élément Subordonnée complétive Subordonnée relative Subordonnée circonstancielle
Mot(s) introducteur(s) que, si, ce que, ce qui qui, que, dont, quand, lorsque, si, parce que, bien que, comme, afin que
Fonction dans la phrase COD, sujet Sujet, COD, complément introduit par de, lieu/temps Complément circonstanciel (temps, lieu, manière, moyen, accompagnement, cause, conséquence, comparaison, but, opposition, concession, condition)
Essentielle ou non ? Essentielle Essentielle ou non (selon le contexte) Non essentielle
Exemple Il pense [(que) tu as raison].
Je me demande [(si) elle viendra].
Dis-moi [(ce que) tu veux].
Le livre [(que) j’ai lu] est passionnant.
L’auteur [(dont) je parle] est célèbre.
Le jour [(où) nous sommes partis] était pluvieux.
Je partirai [(quand) il arrivera].
Il pleure [(parce que) son chien est perdu].
[(Si) tu veux], on peut sortir.
[(Bien que) fatigué], il est venu.
Je parle lentement [(afin que) tu comprennes].

✍️ Auteurs

La Bruyère (1645-1696)

Biographie : Moraliste classique né à Paris. Il devient célèbre par sa seule œuvre majeure, Les Caractères, dans laquelle il critique les mœurs de son époque. Il meurt à Versailles.

Contexte historique et culturel : Classicisme, époque de Louis XIV. La littérature est un outil de moralisation.

Œuvre(s) majeure(s) : Les Caractères, recueil de portraits satiriques et moraux.

Thèmes : Vanité, hypocrisie, nature humaine.

Style : Satirique, concis, aphoristique.

Engagements : Moralisateur, veut corriger les mœurs par l’observation fine.

Molière (1622-1673)

Biographie : Dramaturge et comédien, fonde l’Illustre Théâtre. Protégé de Louis XIV. Meurt sur scène lors d’une représentation du Malade imaginaire.

Contexte historique et culturel : Classicisme, monarchie absolue. La comédie est un genre noble.

Œuvre(s) majeure(s) : Tartuffe, Le Misanthrope, L’Avare.

Thèmes : Hypocrisie, avarice, médecine, relations sociales.

Style : Comique, ironique, satire de la société.

Engagements : Défenseur d’un théâtre utile, critique des travers humains.

Alfred de Musset (1810-1857)

Biographie : Né à Paris. Relation passionnelle avec George Sand. Échec à l’Académie française. Mort jeune, de maladie.

Contexte historique et culturel : Romantisme, après la Révolution française et l’Empire. L’individu est au centre.

Œuvre(s) majeure(s) : On ne badine pas avec l’amour, Les Nuits.

Thèmes : Amour, souffrance, solitude, jeunesse.

Style : Lyrique, musical, introspectif.

Engagements : Aucun clair, mais peinture de la douleur romantique.

Marivaux (1688-1763)

Biographie : Écrivain et journaliste. Membre de l’Académie française. Connu pour ses comédies sur les sentiments.

Contexte historique et culturel : Siècle des Lumières. Développement de la bourgeoisie et du théâtre moral.

Œuvre(s) majeure(s) : Le Jeu de l’amour et du hasard, La Double Inconstance.

Thèmes : Sentiments, rapports sociaux, illusion.

Style : Raffiné, analyse psychologique, « marivaudage ».

Engagements : Intérêt pour la vérité des cœurs et les inégalités sociales.

Honoré de Balzac (1799-1850)

Biographie : Né à Tours. Vie marquée par les dettes. Auteur de La Comédie humaine. Mort à Paris, épuisé.

Contexte historique et culturel : Réalisme, post-révolution et bouleversements sociaux du XIXe siècle.

Œuvre(s) majeure(s) : Le Père Goriot, Eugénie Grandet.

Thèmes : Ambition, argent, société, famille.

Style : Détail, accumulation, style analytique.

Engagements : Observation du réel, sans idéologie marquée mais lucide sur son époque.

Émile Zola (1840-1902)

Biographie : Journaliste engagé. Défenseur de Dreyfus (J’accuse…!). Mort mystérieuse.

Contexte historique et culturel : Naturalisme, période industrielle, Troisième République.

Œuvre(s) majeure(s) : Germinal, L’Assommoir, Thérèse Raquin.

Thèmes : Misère, hérédité, lutte sociale.

Style : Description scientifique, objectivité apparente.

Engagements : Défenseur des opprimés, combat pour la vérité.

Arthur Rimbaud (1854-1891)

Biographie : Poète prodige, arrête d’écrire à 20 ans. Vie d’aventurier en Afrique. Meurt à Marseille d’un cancer.

Contexte historique et culturel : Fin XIXe, symbolisme. Réaction contre le réalisme et naturalisme.

Œuvre(s) majeure(s) : Une Saison en enfer, Illuminations.

Thèmes : Révolte, liberté, vision, dérèglement des sens.

Style : Image violente, innovations langagières, poésie visionnaire.

Engagements : Refus des normes sociales, littéraires et morales.

Francis Ponge (1899-1988)

Biographie : Né à Montpellier. Participe à la Résistance. Membre du Parti communiste dans les années 1930.

Contexte historique et culturel : XXe siècle, après les deux guerres mondiales. Poésie moderne.

Œuvre(s) majeure(s) : Le Parti pris des choses.

Thèmes : Objets, quotidien, langage.

Style : Poésie descriptive, presque scientifique. Reformulation du réel.

Engagements : Vision matérialiste, réflexion sur la langue, refus du lyrisme traditionnel.

⚔️ Le Dieu du Carnage - Yasmina Reza (2006)

Yasmina Reza

Biographie succincte : Yasmina Reza est née à Paris en 1959 d’un père ingénieur russo-iranien d’origine juive et d’une mère hongroise violoniste , ayant fui la dictature soviétique. Le français est la langue dans laquelle la famille communique. Elle a grandi dans une atmosphère artistique et cosmopolite. Elle a étudié le théâtre et la sociologie à l’université de Nanterre.
Après avoir joué dans quelques films et pièces ( notamment de Guitry et Marivaux), elle se tourne vers la création théâtrale à l’âge de vingt-cinq ans. Son théâtre connaît un succès international , et certaines de ses œuvres sont traduites en 35 langues. Femme de lettres, elle est aussi comédienne ( cinéma et théâtre) , scénariste, metteur en scène et réalisatrice

Contexte historique et culturel : Écrivaine contemporaine, active de la fin du XXᵉ siècle au XXIᵉ siècle, à la croisée du théâtre, du roman et du scénario. Elle s'inscrit dans une époque marquée par la remise en question des valeurs traditionnelles et la montée des tensions sociales.

Mouvement littéraire : Aucun mouvement officiel, mais un style identifiable : sarcasme, réalisme psychologique, critique sociale. Elle scrute les failles de l’humain avec ironie.

Œuvres majeures :

Importance littéraire : Yasmina Reza s’impose comme une observatrice acérée des mœurs contemporaines. Elle met en lumière les hypocrisies sociales avec une grande finesse psychologique et une écriture nerveuse. Art est une comédie philosophique sur l’amitié ; Le Dieu du carnage une tragédie domestique d’une brûlante actualité.

Thèmes et préoccupations : Solitude, hypocrisie, faux-semblants, conflits sociaux et familiaux, violence latente, absurdité des relations humaines.

Style et originalité : Dialogues percutants, humour noir, minimalisme scénique, réalisme grinçant, exploration des tensions psychiques – une écriture qualifiée de "viscérale" par l’autrice elle-même.

Engagements éventuels : Reza adopte un regard critique et humaniste. Elle interroge les comportements sociaux et politiques contemporains, notamment à travers l’ironie mordante de ses personnages.

Pièce contemporaine qui explore les tensions sociales et familiales à travers une rencontre conflictuelle entre deux couples. Reza mêle humour noir et satire sociale pour décrypter les rapports humains.

Présentation générale de l’œuvre

Titre : Le Dieu du Carnage

Genre : Théâtre contemporain – comédie dramatique à huis clos

Date de création : 2006 (créée à Zurich en allemand, jouée en français en 2007)

Langue originale : Français

Adaptation : Adaptée au cinéma par Roman Polanski en 2011 sous le titre Carnage, avec Kate Winslet et Christoph Waltz.

Résumé de l’intrigue

Deux couples se réunissent pour résoudre « calmement » une altercation entre leurs fils. L’entretien, d’apparence civilisée, vire à la confrontation brutale. Les masques tombent, révélant hypocrisie, égoïsme et agressivité. Le vernis social craque, laissant place à une sauvagerie tapie sous la bienséance.

Personnages principaux

Structure et style

Unité de lieu : Tout se passe dans le salon des Houllié, créant un huis clos oppressant.

Temps réel : L’action suit une continuité sans coupure ni ellipse, accentuant la tension.

Langage : Dialogues incisifs, réalistes, empreints de sarcasme et de violence contenue. Reza excelle à déceler les fissures sous le langage policé.

Rythme : Le ton bascule progressivement d’un échange courtois vers un chaos verbal et émotionnel.

Thèmes centraux

Symbolisme du titre

Que signifie "Le Dieu du Carnage" ?
Ce titre allégorique évoque une divinité primitive symbolisant la violence brute qui habite chaque individu. Malgré les codes sociaux et les efforts pour paraître civilisés, ce "dieu" intérieur triomphe. Il renvoie à une forme de fatalité anthropologique : la barbarie, même voilée, est toujours prête à ressurgir. Le titre suggère ironiquement que cette entité domine les relations humaines derrière le masque du progrès et de la bienséance.

Réception critique

À sa sortie : La pièce reçoit un accueil enthousiaste en France et à l’étranger. La critique salue l’intelligence du texte, la justesse des dialogues, et la finesse de la satire sociale. Le public est conquis par cette peinture féroce des rapports humains, à la fois drôle et inquiétante. L’œuvre est traduite dans plus de 40 langues, jouée dans le monde entier, et plusieurs fois récompensée, notamment à Broadway et à Londres.

Adaptation cinématographique

En 2011, Roman Polanski adapte fidèlement la pièce au cinéma dans Carnage. Le film conserve l’unité de lieu et de temps, amplifiant l’effet d’enfermement. Il met en relief l’absurdité des conventions sociales et le délitement de la communication.

Conclusion

Le Dieu du Carnage est une œuvre mordante, universelle et brillamment construite. En explorant les dessous d’un simple conflit parental, Yasmina Reza dresse un portrait inquiétant et lucide de l’humanité contemporaine. Elle montre que, sous les apparences civilisées, subsiste une violence fondamentale que le théâtre met en lumière avec humour noir et précision.